Wartrooper : mission blackcat

( nouvelle qui sera éditer en mars 2008 dans un recueil de science fiction, fantastique et fantasy (apres correction et relu...)


MISSION Black Cat par Yann Alidor

Système principal Sordol, planète Donkan, citée-forteresse de Donkan, quartier militaire

Ses yeux.
Ses yeux et son sourire sont les éléments qui resteront gravés dans ses souvenirs pour longtemps.
La reconnaissance de cette petite fille de dix ans à qui ils ont ramené son chat, est la meilleur récompense de toute sa vie de soldat.
Le Lieutenant Félix Bagwell, membre des Templiers de l'Ordre Noir, soldat de la Fédération de Warland, sort sur le perron de sa demeure et regarde passer les voitures antigrav de ses voisins. Il s'assoit sur une des marches de l'escalier qui mène à la rue et décapsule une des bières qu'il a déposé à coté de lui peu de temps avant. Le Major ne devrait pas tarder à arriver, songe t-il.
Il repense alors à la dernière mission en sirotant sa boisson.

72heures plus tôt, système Alpha 1-02, planète Caldura-Prime, mégalopole Caldura-la-Vieille.

— Ici, Alpha-Charlie ! Où en êtes-vous Bravo-Un.
— Tout va bien, Alpha-Charlie. Nous sommes en position sur le flanc droit. Drux est en place avec sa Mitrailleuse LFL dans les décombres. Il couvre toute la façade sud du bâtiment.
Le lieutenant Bagwell regarda sa montre. L'escouade allait être en place dans les temps mais ils allaient devoir se dépêcher pour être dans le dernier vaisseau en partance pour l'espace avant le bombardement orbital. Le Maréchal-Major de l'Ordre Noir Muller, commandeur suprême des wartroopers de l'Ordre noir et Maître des Templiers, avait été formel sur le temps imparti : pas plus de 48 heures. Il ne leur restait maintenant que six heures.
L'escouade du Lieutenant Bagwell avait infiltré les lignes Bolchoks jusqu'à l'un des postes de commandement secondaire ennemi qu'était l'ancien Hôtel de ville en ruine de Caldura la Vieille. Lieu où demeurait une semaine avant le gouverneur Ivanovitch et sa famille. Celui-ci était un des meilleurs amis du Maréchal-Major Muller et ce qu'il y avait à l'intérieur de ce bâtiment était d'une grande importance pour lui.
Une escouade des Templiers de l'Ordre Noir avait du être dépêché rapidement pour le reprendre. Ils étaient ce que l'Ordre Noir avait de meilleur. Alors que celui-ci était ce qu'il y avait déjà de meilleur dans la Fédération de Warland; tant par les soldats que par les scientifiques ou les médecins et bien d'autres encore.
Alors que l'Ordre Noir était en quelque sorte la vitrine de la Fédération et qu'elle existait avant même la création de celle-ci, les Templiers de l'Ordre n'étaient connus que d'une minorité. Leur existence et leur base d'opération était tout ce qu'il y avait de plus secret, de plus codifier et de plus honorifique. Ils appartenaient aux légendes de l'Ordre Noir et tous ceux qui les avaient rencontré une fois dans leur vie, pouvaient se dire avoir eu de la chance d'avoir été du bon coté à ce moment là. Les Templiers ne laissaient rarement de témoins ennemis derrière eux et ne faisaient aucun prisonnier.
Le Lieutenant Bagwell lut les dernières données qui s'affichaient sur l'écran holographique situé sur son avant bras gauche. Les mêmes données pouvaient s'afficher sur sa rétine via les optiques de son casque de combat. Des points de couleur différente se déplaçaient sur un plan tridimensionnel de l'ambassade. Les points rouges étaient les contacts non identifiés. Les bleus étaient les membres de l'équipe Alpha. Les verts étaient ceux de l'équipe Bravo.
Tous ses soldats étaient maintenant en position dans les ruines autour de l'hôtel de ville. Leur mission était une grosse boite se trouvant au troisième étage dans une des pièces qui avait du servir de chambre à l'un des membres de la famille du gouverneur. Le contenu de la boite était non identifié mais tout ce qui devait se trouver à l'intérieur devait être ramener à Ivanovitch.
L'hôtel de ville était une immense battisse d'une dizaine d'étage construit selon les normes de la Fédération, il y avait de cela une trentaine d'année. Les derniers étages avaient été détruits par les quelques mois de guerre. Les autres étaient balafrés par les tirs de lasers et d'obus. Le bâtiment était gardé par un détachement d'une cinquantaine de soldats Bolchoks à l'uniforme camouflage bien reconnaissable. Celui-ci mélangeait le blanc, le blanc-crème, le noir et le gris. L'écusson de leur unité d'appartenance était cousu sur leur bras gauche et représentait un crane rouge traversait par une étoile.
Le Major Steiner, chef de l'équipe Alpha qui était positionné sur le flanc gauche, lui avait annoncé la présence de membres de la garde d'honneur de l'ennemi. Celle-ci était équipé d'armure de combat titan III. Elle étaient prévus pour les combats en milieux spatiaux mais elles furent souvent utilisés pour apporter un soutien blindé à l'infanterie. Elles coûtaient à la construction beaucoup moins cher qu'un tank et pouvaient être équipé d'armement lourd grâce au système de transport et de bras gyroscopique qui couvraient l'armure. Leur présence indiquait qu'un des commandants Bolchocks étaient dans les lieux. L'ennemi les utilisaient rarement en situation de combat propre à ce type d'unité.
Ce n'était pas grave, pensa le Lieutenant Bagwell. Sa section comportait une arme lourde qui pouvait les neutraliser rapidement et des hommes surentraînés et équipés du meilleur équipement militaire de la Fédération de Warland.

Deux points rouges attirèrent son attention. Ils avançaient en direction d'un point bleu. Il vit qu'un deuxième point bleu effectuait une manoeuvre pour les contourner.
— Bordel, Fightblue, Terkinoviak, que faites-vous? Restez en position. Alpha-un, deux de vos hommes se déplacent sans ordre.
Le point bleu arriva derrière les deux points rouges. Une fraction de seconde plus tard, ils devinrent noir. Les deux ennemis avaient été neutralisés, proprement et silencieusement.
— Je sais, Alpha-Charlie. Ne craignez rien. Nous avons ouvert la voie du flanc gauche.
— Reçu, Alpha-un. A tous, préparez vous pour l'assaut. Alpha-trois, ouvrez le bal.
— C'est parti, Lieutenant, souffla le caporal Striker dans son communicateur.
Celui-ci était positionné trois cent mètres dans les restes d'un immeuble en ruine en compagnie du soldat Bellinger de l'équipe Bravo. Les deux hommes étaient cachés sous une toile de camouflage thermique qui empêchaient d'être vu par des lunettes infrarouge. Ils scrutaient et analysaient pour le reste de l'escouade tout ce qui se passait autour de l'hôtel de ville et dans les quartiers environnants qui étaient bombardés par les troupes alliés.
Striker qui était en position depuis le début de l'opération, ajusta l'oeilleton de son casque qui était relié directement à la lunette de visée de son fusil à impulsion modèle I-100. Ce que son canon voyait, était ce que lui voyait.
Le micro-ordinateur calcula automatiquement les données relatives au vent et aux secousses des bombardements voisins. L'oeil de Striker visa trois cibles qu'il locka rapidement. L'ordinateur de l'arme imprima les données dans les cartouches autoguidés. Son doigt pressa la queue de détente en même temps que sa voix disait « bang ».
Les trois balles partirent silencieusement dans la direction des différentes cibles. Les trois soldats Bolchoks qui étaient en position sur le dernier étage en ruine de l'immeuble tombèrent au sol. Ils ne pourraient pas donner l'alerte tout de suite. Cela allait laisser quelques minutes aux autres équipes pour infiltrer l'ambassade et avancer vers leur objectif. Bellinger scruta le bâtiment pour annoncer que la voie était libre. Il dirigea les prochains tirs de Striker sur les soldats des étages inférieurs.

Fightblue et Terkinoviak foncèrent parmi les ruines. Leur tenue de camouflage noir recouvrait leur armure légère personnelle. La toile était thermoréactive. Ce qui leur permettait de ne pas montrer la chaleur de leur corps. Ils passèrent rapidement sous le porche de l'ambassade où se trouvait une minute avant les deux gardes que Fightblue avait neutralisé avec son couteau de combat.

Dans le même temps, le sergent-chef Helliot Siegfried accompagné du sergent Storm et du soldat Randall montèrent silencieusement sur les débris de l'enceinte de l'ambassade. Ils laissèrent le caporal Drux en arrière avec sa mitrailleuse Lourde à Fusion Laser. Il était en position pour couvrir leur arrière et asperger la façade de l'hôtel de ville de projectiles fusionnées.
Des cailloux roulèrent sous leur semelle. Helliot leur fit signe de s'arrêter d'un geste de la main. Personne ne bougea dans leur direction. Les trois soldats continuèrent leur progression et se plaquèrent contre le mur prés de la porte.
— Bravo-un, deux Echos arrivent par derrière, sur vous, murmura Bagwell sur la ligne de communication.
— Reçu!
Un signe de la main, les trois soldats se figèrent dans la pénombre. Leur arme prêt à ouvrir le feux.
— Ici, Alpha-un. Nous voyons les Echos. Ne bougez pas Bravo.
Deux charges lourdes tombèrent sur le sol. Les casques des Bolchoks roulèrent sur le sol au coin du bâtiment. Le Major Steiner et le soldat Tôt leur firent signe de la main que le coin était clair.
— On rentre, murmura Helliot après avoir jeté un oeil par un interstice de la porte.
— Reçu, répondit Fightblue qui se trouvait de l'autre coté de l'immeuble.
Terkinoviack ouvrit la porte. Fightblue jeta un rapide coup d'oeil puis bondit silencieusement à couvert d'un mur.
Ils étaient dans un petit couloir. Un sas en acier blindé était devant eux, verrouillé par un système électrique. Un petit sas sur le droite était ouvert. Le sergent Fightblue vit un escalier qui menait aux étages supérieures. Il fit un signe à son coéquipier de le couvrir avant de s'élancer en direction des marches.

— Ça bouge dans l'immeuble, souffla Striker dans son communicateur.
— Bien reçu, Alpha-trois, répondit Bagwell en regardant son écran de contrôle. Les points rouges qui indiquaient la présence des ennemis, commençaient à s'agiter dans tous les sens.
— Bravo-un, Alpha-un, passez à la phase 2, ordonna Bagwell. Ils doivent maintenant savoir que nous sommes là.
Helliot fit un signe au soldat Tôt. Celui-ci avança en allumant la mèche de son lance flamme. Si il n'y avait pas eu la visière foncé de son casque, ses camarades auraient pu voir un sourire se dessinait. Il allait enfin faire ce qu'il savait faire de mieux : jouer avec le feu.
Le couloir dans lequel il se trouva, menait au hall de l'hôtel de ville. Des meubles et des sacs de sables avaient été rassemblés à cet endroit. Une dizaine de soldats Bolchocks furent surpris de le voir surgir de cette porte. Le soldat Tôt ne leur laissa pas le temps de réfléchir plus longtemps. Il actionna la détente de son arme. Une langue de feu illumina le hall. Les cris de ses ennemis donna l'alerte à tout l'immeuble.

Le Major Steiner entra suivit d'Helliot, Storm, Randall. Les quatre soldats éliminèrent rapidement les derniers ennemis encore vivant.
— On se magne, ordonna le Major en montrant le grand escalier du hall.
Storm et Randall coururent rapidement se mettre à couvert prés des premières marches. Helliot et son lance flamme se positionna face à la dernière ouverture derrière les restes de sacs de sables qui continuaient de brûler.
La fumée opaque qui se dégageait de l'incendie ne dérangea pas les Templiers dont les casques de combat étaient équipés de senseurs et de masque respiratoire autonome.

Le Lieutenant Bagwell regardait ses soldats avançaient en direction du troisième étage par l'ouest. Les ennemis Bolchocks arrivant des étages supérieures, convergeaient vers le groupe de Steiner. Fightblue et Terkinoviack affrontaient dans l'escalier une petite résistance de trois soldats.
— Terki, je monte, hurla le sergent Fightblue en lâchant une rafale à l'aveuglette au dessus de lui.
— Pas de problème. Je leur lâche quelques munitions, prépare toi.
— Alpha-charlie, pour confirmation, l'objet est au troisième étage.
— Je confirme, troisième étage, quatrième porte sur votre gauche par votre escalier. Entre vous, je voies une dizaine de soldats. Le gros de leur troupe se dirige vers Steiner, annonça le Lieutenant Bagwell sur la ligne sécurisé de communication.
— Bien Reçut, Alpha-Charlie. Fightblue prit son lance grappin accroché à son gilet d'assaut. Prêt Terki?
— Prêt!
— J'y vais.
Terkinoviack se pencha dans l'escalier. Son oeilleton de visée repéra quatre cibles au dessus d'eux. Le micro-ordinateur de son arme se mit à calculer les portées de tirs et les axes de visées. Deux rafales furent tirées. Au même instant, le Sergent Fightblue bondit en avant. Le grappin fut propulsé dans les airs et vint s'accrocher au plafond de l'escalier du cinquième étage. Le soldat appuya sur le bouton. Il fut tirer dans les airs aussi rapidement que le moteur de son lance grappin le pouvait.
Deux soldats avait été tués par Terkinoviack. Le dernier s'était mis à couvert pour éviter les autres rafales meurtrières de laser. Figthblue le vit au moment de passer le deuxième étage. Son bras qui tenait son Fusil d'Assaut à Fusion Laser, se leva. L'arme cracha la mort sur l'ennemi.
Il arriva au troisième étage et se raccrocha au balcon. La voie de ce coté-ci était pour l'instant clair. C'était un long couloir qui d'un coté donné sur la rue et était bordé de plusieurs restes de fenêtres et de l'autre de nombreuses portes en acier recouvert de bois pour donner un air plus solennel à l'endroit. Le long tapis qui devait être moelleux lorsqu'il avait été neuf, était recouvert de milliers de débris de verre et de morceaux de bétons.
— Vas-y, Terki! Dit-t-il dans son communicateur en décrochant son grappin du plafond d'une main et en tenant en enfilade le couloir avec son arme.
Le deuxième Templier arriva à sa hauteur quinze secondes plus tard.

Steiner et Storm tenaient un des couloirs du deuxième étage. Derrière eux, le soldat Tôt aspergeait avec son lance flamme les étages supérieures et inférieures de l'escalier. Les flammes ravageaient les boiseries des murs et une épaisse fumée fit suffoquer les soldats ennemis non équipés de masque respiratoire comme les Templiers.

— C'est malin, Tôt', maintenant tu nous a privé de cette sortie.
— Désolé Boss, mais ils en arrivent de partout.
— Je sais, je sais, murmura pour lui même le Major Steiner en lâchant une nouvelle rafale en direction des ennemis. Randall, où est ce que t'en es?
— J'ai piraté la porte... Je suis dans le système... trois secondes... C'est bon.
Le sas sur lequel le soldat Randall bidouillait depuis moins d'une minute, s'ouvrit. Storm jeta un oeil rapide dans l'ouverture. C'était un petit local d'entretien qui donnait sur les montes charges de l'immeuble et sur un escalier de service. Les soldats entendirent les bottes ennemis martelaient les marches en fer.
— Major, il en arrive par ici, souffla dans son communicateur Randall.
— D'accord petit, Alpha-Charlie de Alpha-Un, combien d'ennemi dans l'escalier de service à notre niveau.
— J'en compte quatre, Alpha-Un. L'ennemi tente de vous prendre à revers par l'un des couloirs nord.
— Bien reçu. Nous montons à l'étage. Tôt, ouvre moi le passage dans l'escalier. Petite chaleur, OK?
— Reçut, Major.
Le soldat Tôt recula jusqu'à la porte-sas. Deux Bolchoks arrivèrent. L'un d'eux envoya une rafale de son fusil laser qui effleura la tenue de combat du templier. La toile brûla mais l'armure Commando-II situé dessous dissipa la chaleur. Tôt appuya sur la détente de son arme. La langue incandescente brûla ses ennemis.
— Il en reste deux, expliqua Steiner.
— Attendez, Major. J'ai mon idée, expliqua le sergent Helliot en lui montrant une de ses grenades thermiques DT3.
Il activa la grenade et la jeta en l'air dans la cage d'escalier. L'engin de mort monta vers le haut. Les deux bolchocks présents la virent grimper à leur hauteur au dernier moment. La DT3 détecta leur présence, émit un bip puis explosa en propulsant du scharpnel dans tous les sens.
— La voie est libre, souffla le lieutenant Bagwell sur l'onde radio.
— Templiers, suivez-moi! Ordonna le Major Steiner.

— C'est ici, expliqua Terkinoviack à son camarade Fightblue en montrant une porte d'un doigt et son micro ordinateur accroché sur son bras.
Pour l'instant, les deux soldats s'en sortaient bien. La diversion de l'autre groupe leur avait permis d'arriver sans être retardé par l'ennemi.
— On y va alors, déclara le Sergent Fightblue en lui faisant signe de la main.
Le Caporal Terkinoviack se plaqua contre le mur à coté du sas. Fightblue appuya sur l'interrupteur d'ouverture. La porte coulissa sur le coté dans un faible chuintement. Terkinoviack passa son arme par l'ouverture et balaya la pièce. La caméra intégrée à son arme lui renvoya dans son casque une image de l'intérieur.
— C'est une chambre, annonça-t-il. Personne.
Effectivement, c'était une chambre. Celle d'une jeune fille, songea le Sergent Fightblue en voyant les affiches des jeunes chanteurs populaires du moment accroché au mur, les draps roses sur le lit et une coiffeuse de petite taille dans un coin.
Les deux soldats entrèrent dans la pièce et la sécurisèrent rapidement. Ils marchèrent entre des débris de jouets, de livres et de morceaux de plâtres tombés du plafond. La Caporal Terkinoviack entendit un craquement sous son pied. Il regarda sur quoi est ce qu'il avait marché. C'était les restes d'une seringue brisée.

Le Sergent Fightblue lui montra le cadavre d'un homme vêtu de l'uniforme administratif de la Fédération de Warland. Celui-ci était couché dans un coin de la pièce, abattu par une décharge de laser dans le dos.
— Alpha-Charlie de Alpha-Deux. Nous sommes dans la pièce. Quelle taille a l'objet?
— C'est une boite. Pas de taille définie. Par rapport à votre situation, elle est au point k15-h16/17.
Les deux soldats regardèrent en même temps leur GPS accroché sur leur bras.
— Il doit être par là ! Fit Fightblue en montrant le lit.
Terkinoviack se pencha et regarda sous celui-ci.
Il trouva une grosse boite en acier. Derriére des grilles de ventilations, des ventilateurs tournaient lentement. Plusieurs voyants lumineux placés sur le coté de la boite clignotaient.
— Qu'est ce que c'est que cela ? Dit-il en sortant la boite de dessous le lit.
— Pas la moindre idée, annonça Fightblue qui vérifiait sans cesse le sas d'entrée de la chambre. Les documents doivent être à l'intérieur. Regarde s'il n'y a pas une porte.
— Je pense que c'est cela.
Le soldat enclencha un bouton sur le coté. Une petite trappe s'ouvrit devant lui. Il vit quelque chose bougeait dans le fond. Le templier enclencha sa lampe d'épaule. Deux yeux vert émeraude s'illuminèrent. Puis une forme noire bondit à l'extérieure de la boite en crachant.
— Merde, c'est quoi? demanda le Sergent Fightblue en pointant son Fusil d'Assaut à Fusion laser sur la pauvre bête qui alla se cacher sous une grosse armoire en bois peinte en rose qui avait été fouillé par les Bolchocks.
— Je crois que c'est un chat, répliqua Terkinoviack.
— Un chat? Mais qu'est ce que c'est que ce bordel? Il y a autre chose?
— J'ai beau regarder, je ne vois rien. Il y a peut être une trappe cachée, répondit le soldat en bougeant la boite dans tous les sens.
— On n'a pas le temps de savoir, il faut la prendre.
— Et pour le chat?
— Je ne sais pas. La mission était clair on doit prendre une boite contenant un émetteur et tout ce qu'il y a dedans. Je vais demander confirmation. Alpha-Charlie de Alpha-Deux.
— Allez-y Alpha-Deux, dit le Lieutenant Bagwell sur la ligne de communication.
— Vous confirmez que c'est bien la boite sur laquelle nous nous trouvons.
— Effectivement, Alpha-Deux.
— Vous confirmez que l'on ramène tout ce qui s'y trouve.
— Oui Alpha-Deux! Il y a un problème?
— Effectivement. Nous en avons un. Nous avons trouvé la boite. Il n'y a pas aucun document visible mais il y a un chat.
— La mission est clair, Fightblue. Le Maréchal-Major veut la boite et tout ce qui s'y trouve. Donc...
— On prend tout et on verra par la suite, continua le Sergent Fightblue.
— Voilà, Sergent. Oh, Bordel! Rugit le Lieutenant Bagwell. Alpha-deux, barrez-vous ! Ennemis en approche.
Bagwell venait de remarquer plusieurs points rouges correspondants aux ennemis Bolchocks se rapprochaient de la position de ses hommes.
— Terki, le chat. Vite ! Hurla Fightblue en pointant son arme en direction du sas.
L'autre Templier plongea en direction de l'armoire.
Le sas s'ouvrit devant deux soldats ennemis. Une rafale de laser balaya la chambre. Fightblue répliqua en sautant derrière le lit. Un Bolchocks tomba. L'autre se réfugia contre le mur.

— Brian, le chat se barre, gueula le caporal Terkinoviack.
La boule de poils noirs fila dans la chambre et passa entre les jambes du soldat Bolchocks.
— Et mince, jura Fightblue en plongeant en avant et en rafalant le mur. Prends la boite, Terki. Je m'occupe du chat.
Brian Fightblue se plaqua contre le mur prés du sas ouvert. D'un bond qui surpris l'ennemi Bolchocks, il se jeta en avant. La crosse de son fusil d'assaut dévia l'arme adverse qui lacha un tir de laser qui passa prêt de son casque. Le Templier profita des deux secondes de surprise de son ennemi pour lui planter sa dague dans la gorge. Le soldat s'effondra. Un gargouillis informe sortit de sa bouche.
Il vit le chat noir courir dans le couloir et entrer dans une autre pièce dont la porte sas était ouverte.
— Bon sang, jura t-il en se mettant à sa poursuite, Terkinoviack derrière lui couvrant ses arrières.

Le Lieutenant Bagwell regardait avec attention les manoeuvres ennemis. Il avait noté les déplacements des unités en armure Titan. Ceux-ci avaient reculé au fond de l'hôtel de ville. C'était un bon signe pour son groupe. L'ennemi pensait sûrement qu'ils étaient présents pour éliminer leur commandant.
La diversion du groupe de Steiner jouait en faveur de Fightblue et son coéquipier, mais les deux templiers avaient du mal à retrouver ce chat. Bon sang, pensa t-il, heureusement que c'était le Maréchal-Major Muller en personne qui lui avait fait le débriefing et qui lui avait dit de ramener cette boite et tout ce qu'il s'y trouvait.
— Alpha-Charlie de Red-Templar, est ce que vous me recevez?
Red-Templar était l'indicatif de leur corvette stellaire. Que voulait l'amiral?
— Red-Templar, je vous écoute, dit-il en plaquant sa main sur son oreillette, même si il savait que cela ne servait à rien, mais c'était un réflexe qu'il avait gardé de son ancienne unité.
— La surveillance de votre position révèle l'approche d'unités infanteries blindées ennemis.
— Bien reçut, Red-Templar. Nous allons quitter les lieux dés la mission effectuée, déclara Bagwell puis en regardant son moniteur de contrôle. Bon sang, mais qu'est ce qu'ils font ces deux là.

Le Sergent Fightblue et le Caporal Terkinoviack courraient dans le couloir à la recherche du chat noir.
— Je l'ai vu entrer dans cette pièce. Un beau greffier d'une dizaine de kilos, je pense.
Ils s'arrêtèrent devant le porte-sas. Le panneau en acier était bloqué sur ouvert. Un néon clignotait en grésillant. La chambre avait été dévastée par une explosion.
— Bon où est ce qu'il se trouve, déclara Terkinoviack en scrutant la pièce d'un regard.
— Aucune idée. Fightblue entra doucement en relevant la visière de son casque.
— Minou, minou. Allez viens ici, murmura t-il en cherchant le chat dans les décombres de la pièce. Mais où s'est il foutu?
Dans un coin, il aperçut un trou qui menait dans la pièce voisine.
— Et mince, il a du se fourrer à coté. Terki, on change de pièce.
Le caporal jeta un coup d'oeil dans le couloir. Des soldats Bolchocks arrivaient dans leur direction.
— Brian, on a de la visite.
Il posa la boite au sol et prit sa visée. Un soldat tomba au sol une seconde après. Terkinoviack rentra précipitamment dans la chambre dévastée pour éviter les tirs de riposte ennemi.

— C'est pas comme cela que nous allons retrouvé ce chat, déclara t-il en souriant. Il prit une grenade dans sa poche et la dégoupilla. On va nettoyer le couloir, dit-il en la jetant de l'autre coté de la porte.
Les soldats ennemis hurlèrent de se mettre à couvert.
Le Sergent Brian Fightblue mesura du regard le trou par lequel le chat avait fuit. Il repoussa des morceaux de plaques de platres sur le coté.
— Occupe les quelques minutes, lança Fightblue son camarade de guerre.
— Pas de problème mais dépéche toi.
Le trou était assez grand pour pouvoir y ramper. Il posa son Fusil d'Assaut à Fusion Laser non loin du trou et s'y glissa. Il se retrouva alors, dans la salle de bain de la chambre voisine. Le cadavre d'une femme de l'administration de Caldura Prime était pendu à la paume de douche. Sa robe avait été déchirée montrant son intimité. Fightblue détourna le regard du cadavre en essayant de ne pas penser ce que les soldats Bolchocks lui avait fait endurer. La porte de la salle de bain était fermée. Il y avait juste un trou énorme dans le plafond. Il trouva rapidement le chat. Celui-ci s'était réfugié dans un tas de serviettes qui provenaient d'une petite armoire éventrée.
Brian Fightblue s'avança et s'accroupit devant le matou. L'animal devait faire une bonne dizaine de kilogramme. Il était de couleur noir avec des taches blanches parsemées sur le corps.
— Bien, nous y voilà. À nous deux, matou, déclara le Templier en approchant ses mains.
Le chat miaula sourdement et cracha. Le Sergent Fightblue, rapide, l'attrapa par la peau du cou et le souleva de terre. Deux coups de pattes glissèrent sur ses gants renforcés.
— Du calme, bonhomme. Tout va bien, lui murmura t-il en le prenant contre lui.
Dans le couloir, jouxtant la pièce, les tirs de laser se répondaient avec intensité, entrecoupé d'explosions de grenade.
— Bon ben maintenant, on sort d'ici.
Un bruit mécanique se fit entendre au dessus de lui. Dans l'embrasure du trou du plafond, il vit deux soldats en armure Titan II, le regardait leur arme levé dans sa direction.
— Bordel, jura Fightblue en se jetant dans le trou dans le mur en même temps que les rafales de lasers pleuvaient autour de lui.
Il sentit un rayon lui chauffait le mollet au moment qu'il passait dans l'autre chambre. Lorsqu'il fut à l'abri, il constata que le tir avait éraflé sa botte de combat et avait cramé le cuir de revêtement sans traversé la cuirasse de protection.

La voie du Lieutenant Bagwell se fit entendre sur la ligne de communication des Templiers.
— A tous, des unités d'infanteries et blindés ennemis se rapprochent de notre position. Alpha-Deux et Alpha-Quatre, magnez vous le train.
— Alpha-Charlie, nous avons l'objet, indiqua Fightblue en se débattant avec le chat qui voulait quitter ses bras. Il entendit clairement les deux soldats ennemis atterrirent dans la pièce voisine. Ils ne pourraient pas passer par le trou mais ils étaient équipés pour passer à travers le mur.
— Reçut, Alpha-Deux. A tous, repli immédiat.

Le Major Steiner plaqué contre un mur derrière des débris de bétons et de plâtres entendit comme tous les autres l'ordre de leur supérieure.
— Bien les gars, la diversion est terminée, dit-il en prenant le détonateur accroché à sa veste.
Durant leur avancé dans le bâtiment, les soldats sous ses ordres avaient placé et caché des charges explosives dans certains coins. Cela allait être le moment de les utilisé.

Striker, de son coin reculé tirait sur toutes les cibles que Bellinger lui indiquait. Il voyait clairement l'échauffourée qu'il y avait entre les soldats Bolchocks et Terkinoviack au troisième étage. Il ne savait pas où en était le reste de l'escouade dans le bâtiment, mais les paroles lancées sur la ligne de communication des Templiers prouvaient qu'il n'y avait pas de blessé ou de morts.

Des rafales de gros calibre traversèrent les murs de la chambre. Fightblue rampa, le chat dans ses bras, vers son FAFL.
— Va falloir se casser rapidement, des unités blindés son dans la piéce voisine, lança t-il à Terkinoviack.
Celui-ci enclancha un nouveau chargeur dans son arme.
— J'ai mon idée, dit-il. Drux, tu me reçois?
— Oui, Terki. Que veux tu?
— Une brèche dans le troisième étage distance approximative de cent mètre en partant de la droite du bâtiment.
— Terki, je vous voie les gars, dit Striker. J'aiderai à positionner le tir de Drux.
— Bien reçut, Striker, répondit Drux, attention les gars, c'est partit.
Le Caporal Drux enleva la sûreté de sa Mitrailleuse Lourde à Fusion Laser de type Volcano IV. Son viseur intégré à la visiére de son casque se focalisa sur le troisième étage de l'Hotel de Ville. Une courte rafale partit qui fit tombé du béton.
— Plus sur ta gauche, Drux, dix mètres, avertit Striker en abatant un soldat Bolchocks qui se préparer à lancer une grenade.

Fightblue le chat dans ses bras, le fusil dans l'autre tira à travers le mur en direction des Bolchocks en armure Titan.
Le mur du couloir du coté rue, vola en éclats sous les tirs de la MLFL de Drux. Une ouverture large pour deux hommes apparue alors.
— Cela va être le moment, cria Terkinoviack en préparant son lance grappin.
— T'es cinglé, répondit Fightblue en mettant son fusil en bandoulière.
Un pan de mur de la chambre s'effondra. Les deux soldats en combinaison Titan apparurent et ouvrirent le feu. Le Caporal Terkinoviack tira le grappin dans le plafond du couloir, puis il prit son élan en emportant la grosse caisse de transport du chat. Fightblue toujours embarrassé par le minet le suivit. Les tirs de lasers des soldats ennemis plurent autour de lui pulvérisant les plaques de plâtres et de bétons.

— Je t'ai vu, murmura le Caporal Striker en visant la visière de protection du casque Titan. Trois balles autoguidées partirent du canon du fusil à Impulsion I-100 et pénétrèrent quelques micro-secondes après la tête du soldat Bolchocks. Le deuxième soldat recula précipitamment dans les décombres de la chambre se mettant hors de portée du sniper.
— Belli', on est repéré.
— Je m'en doute, après le tir que tu viens de faire, commenta le soldat Bellinger. On va devoir se replier jusqu'au prochain point.
Le Caporal Striker annonça leur repli à son supérieur.

Le Lieutenant Bagwell vit ses deux hommes sortirent du troisième étage en sautant dans les airs. Fightblue, le chat accroché dans un de ces bras et s'accrochait au cou du Caporal Terkinoviack qui se cramponnait à son lance-grappin d'une main et tenait dans l'autre une grosse boite en métal.
La scène était irréel. Des tirs de lasers ricochaient autour d'eux. Certains provenaient des armes des caporaux Drux et Striker qui couvraient leur descente. Les autres, des soldats Bolchocks qui se plaçaient dans l'ouverture et tentaient de tuer les deux Templiers.

Les deux soldats touchèrent le sol violemment. Fightblue roula boula sur lui même en tenant comme il le pouvait le gros chat et se réfugia sous un renfoncement pour être à l'abris des tirs. Terkinoviack le rejoignit en ouvrant la boite.
— Bon sang ! Fous le dedans, hurla t-il.
Le Sergent Brian Fightblue, couvert de poussière, se releva tant bien que mal et poussa le minet qui hurlait de peur dans sa boite.
— Une bonne chose de faite, dit-il en reprenant en main son fusil d'assaut. Maintenant on dégage.
La voie du Major Steiner se fit entendre sur la ligne sécurisé de communication.
— Attention, ça va déménager.

Des explosions secouèrent l'arrière et le centre du bâtiment. Un pan de mur de la façade gauche du bâtiment partit en éclat. Steiner et ses hommes quittèrent l'Hotel de ville de la même manière que Fightblue et Terkinoviack, mais sans les tirs ennemis.
Dés qu'ils atteignirent le sol, ils coururent se mettre à l'abri parmi les décombres des immeubles alentours.

Bagwell regardait l'avancée de ses hommes et celles de l'ennemi à l'intérieur de la visière de son casque. Leur chemin de fuite n'était pas encore bouché. Un probléme majeur venait d'arrivé cependant : Depuis très peu de temps, il ne pouvait établir de communication avec Red-Templar.
Il ne pouvait pas avertir ses supérieures que la mission se déroulait comme prévue et qu'ils allaient revenir dans leur ligne.
Dés que tous ses soldats seraient rassemblés, ils allaient devoir rejoindre leur point de ralliement. Ce qui voulait dire repasser les lignes de front des Bolchocks comme à leur venu. A la différence prés, que l'ennemi savait maintenant qu'ils étaient présent.
Les premiers à le rejoindre furent Drux, Striker et Bellinguer. Ils se postèrent dans les ruines au coté de leur officier et attendirent l'arrivée des autres membres de l'escouade.

Le grondement qui au départ avait été lointain se rapprochait de plus en plus. La terre tremblait. Tous les soldats savaient ce que c'était : Des unités lourdes blindées ennemis. C'est alors qu'apparurent, à l'intersection des avenues qui jouxtaient l'Hotel de Ville, deux chars Bolchocks. Le Lieutenant Bagwell reconnu les véhicules : des Chars Lourds Dreadnought Type VI. Les blindés étaient énormes. La tourelle était à la hauteur du deuxième étage de l'Hôtel de Ville. Les trois canons de 200 étaient alignés dans le prolongement de l'avenue. Des soldats avançaient à couvert des énormes engins.

Le Major Steiner et ses hommes arrivèrent par le couvert des ruines. Fightblue et Terkinoviack courraient à couvert chacun tenant une hanse de la grosse boite en fer. Ils se retournaient de temps en temps pour lâcher des rafales de laser sur leurs poursuivants.

— Bordel, jura Steiner en se mettant en joue. Les Titans ne vont pas les lâcher.
Derrière les deux templiers, cinq soldats en armure Combat Titan III courraient en usant de leur arme lourde. Des pans de murs entier volaient en éclat propulsant dans les airs des nuages de poussières et de bétons.
— Je vais m'en faire un, murmura le Caporal Striker en mettant en joue son fusil à impulsion. Il visa un instant. Le micro-ordinateur de l'arme grava les coordonnées de la cible sur les cartouches autoguidées. Bang, fit Striker en même temps que les trois balles partaient du canon.
Elles atteignirent le soldat visé. La première explosa la visière du casque de protection. Le soldat hurla de douleur lorsque les débris lui lacérèrent le visage. La seconde entra dans l'articulation d'un des genoux et coinça la jambe de l'armure blindée le faisant ainsi chuter. La dernière perfora le chargeur de la mitrailleuse légère. L'explosion arracha la main et une partie du bras de l'ennemi. Ces camarades s'arrêtèrent un instant pour lui porter secours et le tirer à l'abri.

— Cour, Terki, cour! Hurlait Fightblue en serrant tout ce qu'il pouvait car il s'attendait à recevoir à un moment ou à un autre une décharge de laser dans le corps.
— Qu'est ce que tu crois que je fais, l'enguirlanda son camarade.
Les deux Templiers zigzaguaient entre les explosions et les impacts de tirs ennemis. Ils sautèrent derrière les restes d'un muret. Le Sergent Fightblue laissa la boite de coté et s'empara de son fusil d'assaut. Il se retourna et ouvrit le feu. Terkinoviack était couché contre le mur. Il contrôla sur son micro-ordinateur de bras les avancées ennemies. Aucune donnée ne s'afficha. Il ouvrit un canal de communication avec le Red-Templar. Toujours rien. Tous ces éléments commencèrent à lui faire froncer les sourcils. Il se décida à appeler Bagwell.
— Alpha-Charlie de Alpha-Quatre. Nous serons au prochain check-point dans les temps.
— Bien Reçu Alpha-Quatre. Nous y saurons aussi.
— Est-ce normal de ne plus avoir de contact avec Red-Templar?
— Négatif ! Sachez que nous avons la visite de plusieurs unités blindés lourde, déclara le Lieutenant Bagwell tout en scrutant l'avancée des Chars Lourds Dreadnought.
— Je les ai en visuel, lança Fightblue en se rasseyant à coté de son camarade. Il ne faut pas rester ici plus longtemps.
Comme pour affirmer ses dire, un des dreadnoughts usa de la puissance de ses mitrailleuses sur les deux soldats. Ils durent sortir de derrière le muret en rampant. Terkinoviack poussait devant lui la boite qui contenait le chat. Les petits écrans de contrôle lui indiquait que l'animal allait bien.
Dés qu'ils furent à l'abri, ils reprirent leur course dans les ruines de Caldura-Prime.

Le reste de l'escouade du Lieutenant Bagwell avait décroché de leur emplacement avant que les chars usent de leur triple canon laser de 200. Les soldats Bolchocks furent tout de même à leur poursuite.

le Check-point était situé un kilomètre plus loin dans une petite ruelle qui jouxtait un grand carrefour. Les soldats se rassemblèrent et se mirent en position de défense en attendant l'arrivée des derniers. Des obus alliés tombés sur Caldura-la-Vieille. Ils ralentissaient l'avancée des véhicules Bolchocks par les grosses artères de la mégalopole. Les soldats passaient par les ruines des block-immeubles. C'étaient des batiments immenses où l'on pouvait trouver des appartements, des commerces, des bureaux d'entreprises, des salles de sports.
Un nuage de poussières et de fumée recouvrait la ville empechant de voir à plus de cent métres. Le ciel rougeoyait à cause des incendies qui s'étaient déclarés dans toute la vile.
Fightblue et Terkinoviack arrivèrent enfin. Ils avaient semé leur poursuivant et portaient toujours la grosse boite en acier contenant le chat. Malgré leur dur entraînement de commando, ils étaient essoufflés.
— Alors, les gars, comment ça va? Demanda Striker en les regardant s'effondrer à coté de lui.
— Elle est affreusement lourde cette caisse, gueula Terkinoviack sur la ligne de commun.
— Doucement sur la ligne, commanda Bagwell qui analysait la situation sur le carrefour qu'ils allaient traverser dans peu de temps.
— Ok, Lieutenant, répondit le Caporal Terkinoviack.
— C'est une boite de transport d'animaux de marque good-pet, continua Striker dans un murmure. J'en ai acheté une pour le transport de Mystik, le chat de mes enfants. Elle permet à l'animal de voyager sur les longs trajets spatiaux et elle est équipé de plusieurs options selon le modèle. Celle-là, c'est un des meilleurs modèles de la gamme. Je ne me rappelle plus du prix mais elle était au dessus de mes moyens. Elle était équipé en série de toutes les options: distributeur de croquettes, distributeur à eau, litière autonettoyante par ultrason, senseurs de bien-être de l'animal, mais le plus intéressant dans notre cas : gaz anti stress pour l'animal, blindage accru pour environnement hostile et spatial et surtout aide au déplacement antigrav, termina-t-il en appuyant sur un bouton.
Un bruissement doux provenant de la boite se fit entendre. Plusieurs lumières de jauge clignotèrent. La boite s'éleva doucement.
— Super, il n'y a plus qu'à y aller maintenant, souffla Fightblue en prenant une des hanses de la boite.
— Les gars, commença le Lieutenant Bagwell, nous allons traverser les ruines du bloc immeuble Robert Hatramm. De l'autre coté, il y a la ligne de front Bolchocks. Le jour commence à se lever et nous risquons de nous faire repérer.
— Je crois que c'est fait, déclara Drux en prenant la visée avec sa Mitrailleuse légère.
Des unités d'infanteries ennemis venaient de débouler au fond de la ruelle. Ils n'avaient pas encore vu les Templiers dont le camouflage rendait presque invisible dans les ruines, mais dans peu de temps, ils allaient être visible comme le nez sur la figure quoi qu'il se passe.
— Feux, commanda Bagwell.
L'arme de Drux entra en action, balayant les premiers soldats qui ne pensaient pas rencontrer des ennemis dans cette partie de la zone de combat. Striker tua les trois suivant.
Fightblue et Terkinoviack s'emparèrent de la boite de transport du chat qui étaient maintenant plus légère grâce au système antigrav.

Les Bolchocks répliquèrent rapidement dés qu'ils se furent mis à couvert.
— Lieutenant, on ne plus rester ici, annonça le Major Steiner en montrant le carrefour qui grouillait maintenant de silhouette de chars légers ennemis.
— A tous on décroche de ce point, direction le point H15/b25-45.
Les Templiers de l'Ordre Noir quittèrent leur position en faisant pleuvoir un déluge de feux sur les Bolchocks qui arrivaient dans la ruelle. Ils couvrirent la largeur de l'avenue en très peu de temps et pénétrèrent dans le hall gigantesque d'un bloc immeuble qui avait souffert des affres de la guerre.
Des obus perforèrent les murs autour d'eux et allèrent se perdre dans l'immeuble. Les soldats recroquevillés sur place, attendaient les prochains ordres. Tous savaient qu'ils ne craignaient rien pour l'instant. Les projectiles ennemis étaient tirés trop haut.
— Bon dieu, ils sont collants par ici, cria sur la ligne Drux en enclenchant un nouveau chargeur dans son arme.
— On ne va pas rester là. Par ici, on descend dans les sous sol du bloc et on rejoints la ligne de front qui se trouve à deux kilomètres de notre point, déclara le Lieutenant Bagwell après avoir visualisé les plans du bloc immeuble sur l'écran holographique fixé sur son avant bras gauche.
Les templiers acquiescèrent d'un mouvement de la tête. Ils n'étaient plus très loin de la ligne de front. Le jour allait se lever d'un moment à l'autre et les troupes ennemis étaient sûrement au courant de leur présence. Les rues allaient être beaucoup moins sûr qu'à l'aller.

Les soldats du Lieutenant Bagwell avançaient rapidement dans le dédale de couloir, des bureaux et des magasins situés au rez de chaussée du Bloc-immeuble. Les cadavres des miliciens de la mégalopole étaient étendues de-ci de-là. Ils avaient été tués en voulant protéger la fuite des citoyens de la ville en direction de l'astroport situé à l'Ouest de la Cadura-la Vieille.
Le silence était entrecoupé par les bruits sourds des combats de rues.
— Quelques chose est étrange Lieutenant, interpella le Major Steiner.
— Quoi, Major?
— Les Bolchocks ne nous ont pas suivit dans le Bloc, commença Steiner en se positionnant contre le coin d'un couloir d'où il pouvait voir en enfilade le long couloir d'une galerie marchande. Qu'est ce que c'est que ça? Finit-il en se mettant à viser.
— Qu'y a t'il, Major? demanda Bagwell qui se tenait derrière Tôt et Randall et devant Fightblue et Terkinoviack toujours entrain de porter la caisse du chat qui ne semblait pas bouger aprés que Striker ai appuyer sur le bouton de gaz déstressant.

tré tré bien fé

j.k rowling francais garcon